— On date l’origine de « la focaccia » vers 1500, elle était alors consommée à l’église lors des mariages au moment de la bénédiction : c’était un moyen gourmand de célébrer la joie des nouveaux mariés. C’était tellement bon, que les gens la consommaient également pendant la messe, et même, lors des enterrements. Cette pratique a continué jusqu’à ce que l’évêque menace, à contrecœur, d’excommunication ceux qui continuaient à manger de la focaccia à l’église.
— En dialecte, “la Fugässa”; un mot tout proche de la “Fougasse” du sud français. Moins répandue que sa cousine, la pizza, elle est restée plus simple et authentique. Une pure merveille à découvrir.
— La focaccia est le pain doré des génois, qui décline toutes les couleurs, les parfums, les secrets du terroir de la Ligurie. Sortie du four, il est impossible de lui résister !
— La Pasqualina, d’origine très ancienne (XVe siècle), est une célèbre spécialité génoise, ainsi appelée parce qu’elle est surtout préparée à Pâques. La tradition veut que les feuilles de pâte qui composent le gâteau de Pâques soient au nombre de 33 en hommage à Jésus
— Cette tourte est également garnie d’artichauts, bien que l’ingrédient traditionnel de la torta Pasqualina soit les blettes. En effet, autrefois pendant la période de Pâques, les artichauts étaient chers, tandis que les plus ordinaires blettes étaient en pleine récolte et que tous pouvaient se permettre d’en acheter en quantité.
— La légende raconte qu’elle fut inventée dans les Pouilles et plus précisément à Andria, dans les années 20′, par un certain fromager Bianchini (qui n’existe plus aujourd’hui) ayant eu l’idée d’utiliser les restes de morceaux de mozzarella en les mélangeant avec de la crème. Une méthode paysanne, économe et inventive et qui fait partie de la culture culinaire des Pouilles.
— La Stracciatella est la crème caillée contenue à l’intérieur de la burrata.
La crème de la crème, au sens propre du terme ! On la déguste à la petite cuillère, c’est la partie la plus raffinée de la burrata, son cœur crémeux. On travaille donc la pâte filée (artisanalement encore aujourd’hui) puis on forme une sorte de poche que l’on farcit avec la stracciatella. A l’origine, le fagot était lié avec des feuilles d’une plante locale sauvage, qui contribuait à son parfum.
— Le terme « mozzarella » dérive du verbe « mozzare », qui décrit la coupe manuelle de la pâte filée effectuée avec l’index et le pouce. Les premiers documents historiques sur le terme « mozzarella » remontent au XII siècle et témoignent du fait que les moines du monastère de San Lorenzo in Capua avaient l’habitude d’offrir aux pèlerins un fromage nommé « mozza » ou « provatura » (s’il était fumé), accompagné d’un morceau de pain.
— C'est une spécialité fromagère de Campanie. Le plus joli, c'est de la proposer en « caprese »: sauce de tomates séchés, mozzarella et feuilles de basilic. Un goût frais et un parfum unique pour adoucir la journée.
— Jambon cru connu de tous les amateurs grâce à son assaisonnement et à son léger côté fumé. Les premiers documents qui mentionnent le « speck » datent du XVIIIème siècle, néanmoins avec des appellations diverses, le speck était connu dès 1200. Le terme « speck » vient de l’allemand « spec » qui signifie « gras ».
— Le Speck avec nos carciofini des Pouilles, un duo à tomber par terre
— Son orthographe italienne est tirami sù, qui signifie littéralement « tire-moi en haut », dans le sens moral de remonter le moral de quelqu’un, ou dans le sens physique.
— Mais d’où vient-il ? Personne ne le sait vraiment, et plusieurs légendes circulent. La plus ancienne veut que le tiramisu ait été inventé en Toscane à la fin du XVIème siècle. On l’aurait créé spécialement pour la visite de Cosme III de médicis, duc de Toscane à Sienne. Celui-ci l’aurait tellement aimé qu’il en serait devenu son dessert préféré et l’aurait fait connaître à travers toute l’Italie en le ramenant à la cour de Florence. On a ajouté le mascarpone dans la recette à Trévise.
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— On date l’origine de «la focaccia» vers 1500, elle était alors consommée à l’église lors des mariages au moment de la bénédiction : c’était un moyen gourmand de célébrer la joie des nouveaux mariés. C’était tellement bon, que les gens la consommaient également pendant la messe, et même, lors des enterrements. Cette pratique a continué jusqu’à ce que l’évêque menace, à contrecœur, d’excommunication ceux qui continuaient à manger de la focaccia à l’église.
— En dialecte, “la Fugässa”; un mot tout proche de la “Fougasse” du sud français. Moins répandue que sa cousine, la pizza, elle est restée plus simple et authentique. Une pure merveille à découvrir.
— La focaccia est le pain doré des génois, qui décline toutes les couleurs, les parfums, les secrets du terroir de la Ligurie. Sortie du four, il est impossible de lui résister!
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— La Pasqualina, d’origine très ancienne (XVe siècle), est une célèbre spécialité génoise, ainsi appelée parce qu’elle est surtout préparée à Pâques. La tradition veut que les feuilles de pâte qui composent le gâteau de Pâques soient au nombre de 33 en hommage à Jésus
— Cette tourte est également garnie d’artichauts, bien que l’ingrédient traditionnel de la torta Pasqualina soit les blettes. En effet, autrefois pendant la période de Pâques, les artichauts étaient chers, tandis que les plus ordinaires blettes étaient en pleine récolte et que tous pouvaient se permettre d’en acheter en quantité.
— La légende raconte qu’elle fut inventée dans les Pouilles et plus précisément à Andria, dans les années 20′, par un certain fromager Bianchini (qui n’existe plus aujourd’hui) ayant eu l’idée d’utiliser les restes de morceaux de mozzarella en les mélangeant avec de la crème. Une méthode paysanne, économe et inventive et qui fait partie de la culture culinaire des Pouilles.
— La Stracciatella est la crème caillée contenue à l’intérieur de la burrata.
La crème de la crème, au sens propre du terme ! On la déguste à la petite cuillère, c’est la partie la plus raffinée de la burrata, son cœur crémeux. On travaille donc la pâte filée (artisanalement encore aujourd’hui) puis on forme une sorte de poche que l’on farcit avec la stracciatella. A l’origine, le fagot était lié avec des feuilles d’une plante locale sauvage, qui contribuait à son parfum.
— Le terme « mozzarella » dérive du verbe « mozzare », qui décrit la coupe manuelle de la pâte filée effectuée avec l’index et le pouce. Les premiers documents historiques sur le terme « mozzarella » remontent au XII siècle et témoignent du fait que les moines du monastère de San Lorenzo in Capua avaient l’habitude d’offrir aux pèlerins un fromage nommé « mozza » ou « provatura » (s’il était fumé), accompagné d’un morceau de pain.
— C'est une spécialité fromagère de Campanie. Le plus joli, c'est de la proposer en « caprese »: sauce de tomates séchés, mozzarella et feuilles de basilic. Un goût frais et un parfum unique pour adoucir la journée.
— Jambon cru connu de tous les amateurs grâce à son assaisonnement et à son léger côté fumé. Les premiers documents qui mentionnent le « speck » datent du XVIIIème siècle, néanmoins avec des appellations diverses, le speck était connu dès 1200. Le terme « speck » vient de l’allemand « spec » qui signifie « gras ».
— Le Speck avec nos carciofini des Pouilles, un duo à tomber par terre
— Son orthographe italienne est tirami sù, qui signifie littéralement « tire-moi en haut », dans le sens moral de remonter le moral de quelqu’un, ou dans le sens physique.
— Mais d’où vient-il ? Personne ne le sait vraiment, et plusieurs légendes circulent. La plus ancienne veut que le tiramisu ait été inventé en Toscane à la fin du XVIème siècle. On l’aurait créé spécialement pour la visite de Cosme III de médicis, duc de Toscane à Sienne. Celui-ci l’aurait tellement aimé qu’il en serait devenu son dessert préféré et l’aurait fait connaître à travers toute l’Italie en le ramenant à la cour de Florence. On a ajouté le mascarpone dans la recette à Trévise.
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